DUBRUEL EXPOSERA SES TOILES AU CENTRE EUROPEEN DU 29 AVRIL AU 21 MAI
Le centre européen organisera une exposition intitulée « Temps suspendu », dans les locaux du Centre Culturel de Conques-en-Rouergue (bâtiment sous la mairie).
L’exposition est composée d’huiles sur toile et d’encres de Chine d’Antoine Dubruel.
Le vernissage aura lieu vendredi 28 avril, à 18h30 avec des lectures de textes par la comédienne Elida Fabre.
Antoine Dubruel est né à Bordeaux en 1977, il se détourne de sa carrière juridique et entame des études d’art à l’université ainsi qu’aux Beaux-arts de Toulouse afin de concrétiser son choix radical : peindre. Sa fréquentation des grands Causses aveyronnais et ses déambulations lors de ses voyages, lui permettent de puiser sa créativité au sein d’images fortes et puissantes.
LA LUMIERE, LA MATIERE ET L’EQUILIBRE SONT LES CLES DE VOUTE
Antoine Dubruel vit désormais à Sète depuis cinq ans, touché par cette villeà la fois brutale et poignante. Du haut de son atelier, perché entre l’étang de Thau et la Grande Bleue, l’artiste dessine, compose et peint tant au fusain qu’à l’encre de Chine et à l’huile. Après avoir longtemps privilégié le motif du corps, il s’oriente du côté du « paysage mentalisé » offrant une (in)humanité singulière. Ainsi à mi-chemin entre figuration et « abstraction onirique », Antoine Dubruel entraîne l’œil du spectateur dans un univers où la lumière, la matière et l’équilibre en sont les clés de voûte. La lectrice Elida Fabre naît le 1er novembre 1980, au cœur des Gorges du Tarn. Après avoir fait ses humanités à l’Université de Montpellier, elle devient professeur de lettres et de théâtre. L’occasion de mettre à profit sa passion des arts en général au sein d’un enseignement basé sur la culture et l’ouverture.
En 2007, elle franchit la porte d’un théâtre millavois « La Fabrick », dans lequel elle évolue se confrontant à des textes comme la brûlure d’H. Colas ; l’adaptation du film Festen de T. Vindenberg ou Medealand de la suédoise S.Strinberg, ou encore la pièce Là-bas, libre adaptation de l’œuvre romanesque du Bonheur d’E. Darley.
Plus qu’une simple passion, le théâtre devient jour après jour pour Elida une nécessité, une force, une parole, un art véritablement du vivant et de l’instant qui renouvelle sans cesse les grandes questions de l’humanité, tant dans sa capacité à questionner qu’à rassembler.
Midi Libre. Mardi 25 avril 2017